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vendredi 4 novembre 2011

La Révolution tunisienne

La Révolution tunisienne de 2010-2011 (?????? ????????), parfois appelée en Occident « Révolution de jasmin1,2,3,4 » (???? ????????), est une révolution considérée comme essentiellement non-violente5, qui par une suite de manifestations et de sit-in durant quatre semaines en décembre 2010 et janvier 2011, a abouti au départ du président de la République de Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali, en poste depuis 1987. Le terme « Révolution de jasmin » faisant référence à la prise de pouvoir de Ben Ali, les Tunisiens préfèrent le nom de « Révolution pour la dignité6 » (???? ???????).

Parties de la ville de Sidi Bouzid, d'où le nom original de « révolte de Sidi Bouzid » (???? ???? ?????) ou d'« intifada de Sidi Bouzid7,8 », ces manifestations sont menées en protestation contre le chômage qui touche une forte proportion de la jeunesse, plus particulièrement les jeunes diplômés, la corruption et la répression policière. Elles débutent le 17 décembre 2010, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, dont la marchandise avait été confisquée par les autorités9.

Quatre semaines de manifestations continues, s'étendant à tout le pays malgré la répression et amplifiées par une grève générale, provoquent la fuite de Ben Ali vers l'Arabie saoudite le 14 janvier 2011. Le Conseil constitutionnel désigne le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, comme président de la République par intérim en vertu de l'article 57 de la constitution10. Cette désignation et la constitution d'un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre sortant Mohamed Ghannouchi ne mettent pas fin à la crise ; le contrôle de huit ministères par le parti de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), est contesté par l'opposition et des manifestations. Mais le deuxième gouvernement Ghannouchi ne dure que du 27 janvier 2011 au 27 février 2011 : la pression populaire et syndicale pour un changement le plus complet possible et les violences continues entraînent la nomination d'un nouveau gouvernement dirigé par Béji Caïd Essebsi et la dissolution du RCD le 9 mars.

Les mois de mars et d'avril voient la définition progressive du processus de transition, sous la houlette de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, sans que toutefois ce « véritable conflit de classes » moderne ne voit ses causes résolues11.

Environ 300 personnes ont été tuées et 700 ont été blessées entre le 17 décembre et le 14 janvier12.

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